Artistes sélectionnés lors de l’édition 2017
Mat Mat Mat
« Chez Emile » – rue Léon Simon, 9
MAT MAT MAT, alias Matthias Phlips (Alost, 1982) a étudié les Arts Graphiques à Saint Luc Gand. Une fois diplômé, il se lance en tant que graphiste.
Parallèlement il développe son univers de dessinateur. En 2010, il sort son premier recueil : « Het vet boek van Sharon » qui lui permet d’être repéré par le grand quotidien flamand De Standaard.
Depuis 2012, il y réalise chaque semaine un strip dans le supplément dSweekblad.
En 2014, il publie : « Daniël van Dicht » (Editions Lannoo) où l’on découvre l’univers désopilant de Daniël, un obèse boulimique muet qui se promène exclusivement nu à la recherche de nourriture !
Il est actuellement en train de travailler sur un court-métrage d’animation ‘Wildebeest‘ en collaboration avec Nicolas keppens (Animal Tank productions).
La Consigne
Anciennes Imprimeries Lallemand – rue Defnet, 19
Une malle, un coffre ou un coffret dans l’état de sa découverte dans un grenier, une cave, un entrepôt suscitent la curiosité du visiteur et l’exploration d’une intervention artistique.
Caroline Servais
Maison des Associations – place du Perron, 1
« La sculpture du bois interroge l’intervention de l’homme dans la nature et la trace qu’il laisse.
Mon travail consiste à souligner, (en)cadrer certains éléments. Il questionne la mise en valeur, l’équilibre entre rigidité et naturel mais aussi l’enfermement, le cadrage. «
Cécile Ahn
Salle de la Royale Andennaise – rue Delcourt , 11
L’idée première est la récupération, faire du beau avec du laid, de l’art avec de la déchetterie. Je récupère des papiers que je transforme en fil. Ce fil, je le tricote, je le tisse ou le crochète. Je tends ces tricots sur châssis comme on tend une toile ou je les présente plus librement ou de manière sculpturale.
Dust
Rue Léon Simon, 9
J’ai toujours été fasciné par les graffeurs, la dimension, les couleurs, le jeu entre l’oeuvre et le support, autant de paramètres, de contraintes, de possibilités a exploiter. Le manque de spots légaux et de moyen m’a orienté vers le papier, puis progressivement vers le lettering et la calligraphie. qui sont des “cousins du graffiti
Aujourd’hui je me concentre principalement sur la calligraphie, que ce soit sur mur, sur corps, toile, papier
Marianne Grimont
Maison des Associations – place du Perron, 1
On retrouve avec plaisir cette photographe namuroise aux multiples facettes avec une sélection de clichés explorant un univers parfois invisible.
Julie Menuge
« Coiffure Nicole » – rue Léon Simon, 34
Textiles sélectionnés et assemblés avec amour dans une démarche cosmopolite et bienveillante.
Designer textile basée à Bruxelles, Julie Menuge explore le monde et voyage dans sa tête à travers les vêtements et tissus qu’elle collectionne depuis toujours. Elle désacralise avec humour et rend hommage avec amour aux différentes cultures, à leurs identités complexes et cosmopolites.
LOrka
Salle de la Royale Andennaise – rue Delcourt , 11
Les Specimens dimension
Perturber, détourner, retourner, expérimenter la terre et le fil. Chercher des formes dans le sol, inverser le processus d’inhumation qui est d’envelopper puis enterrer. Ici il s’agit de déterrer puis d’envelopper, d’emballer … d’une multitude de liens, de fils colorés. Extraire les racines, rentre visible l’invisible.
Confronter ou rapprocher « le monde sombre, réel et invisible de la terre à notre monde lumineux, virtuel et visible ».
Les formes souterraines deviennent des formes embryonnaires. Elles sont là, triées, étiquetées, épinglées,parfois mises en boîte, infiniment fragiles, comme une espèce à protéger. »
Michaël Guerra
Rue Léon Simon, 22
Depuis la nuit des temps, dans toutes les cultures, l’homme n’a de cesse de vouloir accéder à la perfection de son image. Tentant par la modification physique de son corps et le port de vêtements et accessoires richement travaillés, accéder à cette utopie. Michaël Guerra, en utilisant les techniques de couture et de broderie, analyse, décode et traduit avec sa vision contemporaine cette quête incessante vers la beauté.
Nathalie Vande Velde
Maison des Associations – Place du Perron, 1 – Caves
« A travers mes œuvres, je souhaite poser un regard décalé sur la société actuelle à partir d’objets usagés que je récupère. Ces objets, je les choisis (à moins que ce ne soit l’inverse) car ils me parlent, me touchent… A travers eux, je raconte des histoires. Et ensuite, je les donne à voir.
Je voudrais qu’on s’arrête et qu’on prenne le temps de les regarder, de se laisser émouvoir par ce qu’ils ont à nous dire : sur la condition humaine, sur le temps qui passe inexorablement, sur le sens de la vie, sur une certaine forme de poésie voire d’humour que l’on peut déceler dans le quotidien si l’on s’en donne la peine.
Pour Hors Champs, il m’a été proposé d’investir les geôles de l’ancienne Justice de Paix. Dans ces lieux superbes et hautement symboliques, je vous présente une sélection d’installations et assemblages sur le thème de l’enfermement: enfermements liés à l’enfance (salle 1), au rapport homme/femme (salle 2), aux croyances et à la Mort (salle 3). »
Anne-Marie Trignon
Jardins de l’Ecole Industrielle et Commerciale – rue Adeline Henin, 1
Je tourne un cylindre épais. Je le couche sur le flanc, le brûle et l’écrase jusqu’au point de rupture. Après, je le transforme en un autre contenant .
Vient ensuite, la longue et passionnante cuisson au sel pulvérisé dans le four qui donne ces nuances convoitées chaudes et savoureuses apparaissant au défournement.
Quête sans cesse renouvelée, mon but est l’exploration de la terre afin de révéler le cœur de la matière et d’en exprimer la force et la puissance.
L’atelier Picasso
Rue Léon Simon, 8-10
L’atelier artistique du Centre Saint Lambert a habillé les rues du quartier de ses illustrations. Dans ses locaux du « Troc », les résidents exposent leurs œuvres les plus récentes.
C’est un atelier créé il y a plus de 10 ans au sein du Centre St Lambert, accueillant des personnes déficientes mentales.
Les buts poursuivis dans cet atelier sont :
- Procurer du plaisir à l’usager à travers le dessin, la peinture.
- Apprendre diverses techniques adaptées à l’usager.
- Valoriser l’usager au travers de ses réalisations en respectant ses choix, en participant à des expositions, marchés artisanaux…
- Reconnaître chaque usager en tant qu’artiste.
Suite à la délocalisation de certains projets de vie, l’atelier se tient autant à Andenne qu’à Bonneville.
Très prochainement (début 2018), l’atelier Picasso accueillera les usagers d’Andenne dans un tout nouveau local situé rue Léon Simon à Andenne, au-dessus d’un magasin « Troc et Moi », qui est tenu par et pour les usagers.
Les réalisations diverses des usagers sont exposées dans ce magasin, où chacun pourra venir y déposer un objet dont il n’a plus usage et en emporter un autre en échange.
Aurélie William Levaux
Rue Léon Simon, 28
Aux croisements de l’illustration, de l’imagerie populaire, du journal intime et de l’art contemporain, Aurélie William Levaux utilise tous les supports : fil, aiguille, peinture et encre, tantôt sur tissus, tantôt sur bois ou papier
Bertrand Sottiaux
La représentation du symbole 0 par l’extérieur. Le zéro étant par définition impossible à décrire physiquement, j’ai opté pour une identification par l’inverse. Zéro étant le point de vue de l’observateur, le dessin est l’enveloppe qui l’entoure. Enveloppe fluide définie à la manière d’un exosquelette. Les six faces représentent le mouvement mû par la gravitation, la fusion, la fission.. Forces qui permettent à tout élément d’exister.
Passé par le stylisme et la photographie de mode, Bertrand Sottiaux a opté pour le dessin depuis 2011. Sa démarche artistique est axée sur la relation entre les énergies vivantes et physiques qui l’entourent.
Michel Peetz
Place du Perron
Véritable galerie mobile utilisée pour des expositions itinérantes, la caravane de Michel Peetz amène le visiteur à découvrir l’univers factice d’un caravanier imaginaire, entouré de photos souvenirs glanées durant des belles excursions estivales.
Henri Dujardin dit « Blasius »
Musée de la céramique – rue Charles Lapierre, 29
Blasius excelle dans le genre de la sculpture animalière, genre qu’il a complètement renouvelé en développant un univers dont l’originalité s’allie à une grande exigence technique et une parfaite maîtrise du métier. L’art animalier n’évoque généralement qu’une fascination plus ou moins virtuose pour la beauté animale. Blasius va bien au-delà, c’est un fabuliste, ses œuvres nous parlent de l’homme, avec un point de vue souvent surprenant, parfois humoristique, mais toujours d’une grande élégance. [Bernard Talmazan]
Ce céramiste liégeois est invité par le Musée de la céramique à présenter ses sculptures animalières, cuite à grès
Frank Pé
Gymnase de l’Athénée – rue Adeline Henin, 4
Frank Pé dit Frank est un dessinateur de bande dessinée belge, né à Ixelles le 15 juillet 1956.
En 1973, il entame une première collaboration avec le journal de Spirou. En 1978, il y crée son personnage de Broussaille. Cinq titres seront édités dont « La nuit du chat » récompensé par l’Alph’Art du public au festival de la BD d’Angoulême (1990). Il est également l’auteur de la série Zoo.
En 2016 il publie « La Lumière de Bornéo« , une aventure de Spirou.
Il travaille actuellement à un projet de parc animalier dans la région namuroise : l’Animalium.
Sonia Pignolet
Rue Janson, 24
Cette céramiste andennaise sublime la terre en créant des pièces où le décor magnifie la forme et sa parfaite imperfection.
Joëlle Meunier
Rue Janson, 24
« Les dessins de Joëlle Meunier se lisent comme des partitions anthropologiques et des réflexions visuelles sur les douleurs enfouies au plus profond de l’enveloppe charnelle. »
Lola Reynaets
Cette jeune et talentueuse photographe liégeois, actuellement en résidence de création au Canada, présente son impressionnante série ‘Ma Gueule’
Vittorio Mazzaglia
EIC – rue Adeline Henin, 1
Céramiste, sculpteur de sons et doux rêveur, Vittorio Mazzaglia vous emmène dans une expérience inédite avec ses oeuvres chantantes.
Bernard Boigelot et Fanny Davio
Professeur et élève interviennent, s’inspirent, se répondent. Artiste timbré, le « maître » ajoute quelques réalisations de mail art.
Iyad Sabbah
Maison des Associations – place du Perron, 1
« Ces statues sont une nouvelle forme d’art pour incarner la souffrance des Gazaouis durant la guerre », explique Iyad Sabbah, ravi de l’accueil enthousiaste que ses compatriotes ont réservé à ses Gazaouis d’argile. Lui qui redoutait une levée de boucliers des conservateurs se réjouit de voir des dizaines d’enfants et d’adultes s’agglutiner autour de ses statues.
Iyad Sabbah, originaire de Palestine, est un artiste et un professeur d’arts plastiques de l’université d’AL-Aqsa de Gaza. Bachelier en Beaux-Arts des universités du Caire et de Tripoli, il a exposé en France, en Belgique, en Egypte, aux USA, … Il peint, sculpte, dessine. Des scènes de là-bas mais aussi des sujets d’ici, légers ou graves.
Il a réalisé il y a deux ans, une oeuvre à Gaza. Une œuvre tellement forte, tellement réaliste qu’elle n’a pas plu à tous et qu’elle a été enlevée de la plage… Des sculptures de personnages, grandeur nature, installées dans le quartier dévasté de Shuja’iyya après le massacre perpétré par l’armée israélienne l’été 2014. Au milieu des gravats, des maisons éventrées, des hommes et des femmes, un enfant et un bébé, les vêtements tachés de sang, un grand trou dans le dos, semblent aller vers la mer, fuir vers un ailleurs. Sont-ils vivants ? Sont-ils morts ? Sont-ils des fantômes, sortes de témoins, qui reviennent pour nous dire – à nous qui les traitons de « problème » – que la Palestine est leur pays et que nous, les Occidentaux, avons laissé s’accomplir leurs massacres et leurs expulsions. Attendent-ils un regard ? Espèrent-ils qu’on bouge enfin ? » La Libre Belgique
Iyad Sabbah, aujourd’hui réfugié à Namur, a accepté de créer exceptionnellement pour Hors Champs une nouvelle sculpture, un nouveau personnage en argile, témoin de la fuite de peuples en exode.
Les réalisations du quartier avec Kalbut Dsgn
Rue Winant, des sculptures en matériaux de récupération réalisées par les enfants de la Maison de Quartier et des résidents du Centre Saint Lambert lors d’un atelier avec les designers de Kalbut DSGN.
Exposition d’Artistes andennais
Maison des Associations – place du Perron
La vivacité de la création andennaise au travers d’une sélection d’œuvres qui touchent toutes les disciplines artistiques – 22 artistes exposés.
Simone Henin
Marie-Thérèse Matagne
Marie-Rose Rorive
Christine Sépulchre
Fabian Sente
Maddy Balthazard
Martine Stoffels
Olivier Navarre
Natacha Guerra
Patricia Quirin-Renaux
Poupette Pêcheur
Françoise Albinovanus
Yvette Hébette
HuguetteThomé
Janine Aussems-Lecomte
Nicole Klein
André Marchal
Michel Mertens
Myriam Haibette
Danièle Kelner
Margareth Lenoir
LST